Lancement du projet d’aquaponie

Article écrit à l’origine pour le blog de notre fablab. L’original est donc à lire ici.

Nous avons lancé un projet d’aquaponie au Thilab, et nous nous proposons de vous présenter les avancées de notre système, et de vous faire découvrir le projet au fur et à mesure.

Mais pour commencer : Qu’est ce que l’aquaponie ?

Il s’agit d’une forme d’aquaculture qui vise à établir une symbiose dans un système quasi fermé où les déjections des poissons servent d’engrais aux plantes cultivées hors-sol.
C’est donc assez simple : des poissons, des bacs, un circuit pour faire circuler l’eau et des plantes.
Mais cela reste aussi un peu compliqué, car il faut établir une symbiose dans ce système et tout faire pour permettre aux bactéries de s’installer durablement dans le système. Cette partie est vitale, car les déjections des poissons ne sont en effet pas directement assimilables par les plantes.

Dans ce système, on ne fait entrer qu’une seule chose : l’alimentation des poissons.

Il faut ensuite contrôler régulièrement (chaque semaine) les variations des taux d’oxygènes, le PH, la concentration en NH4+/NH3, en NO3-(nitrates) et en NO3(nitrites), ainsi que la température de l’eau.

Le matériel

Pour notre projet d’aquaponie, nous avons acheté le matériel suivant :
– Un bac plastique de 90L servant de puisard
– Un bac de culture en plastique alimentaire
– Un fût alimentaire de 230L
– Une pompe immergée pour faire circuler l’eau
– Une lampe avec réflecteur et son alimentation pour stimuler nos plantes
– Des tuyaux pour faire circuler l’eau dans le système
– Kit de test pour tester notre eau.
– Du substrat de culture (2 sacs de 25kg de pouzzolane et 2 sacs de billes d’argile)
– Étagère métallique

Ce n’est pas du matériel mais nous allons tout de même faire l’achat de poissons rouges.

Séance 1 !

Nous avons enfin pu commencer à travailler sur le projet.

Nous avions fini nos courses pour le projet une semaine auparavant, notamment en trouvant sur le bon coin, des fûts alimentaires de 230L.
Idéal pour nos poissons !

Durant cette première séance, nous avons notamment :
– Monté l’étagère qui nous servira de support pour le projet (achetée en GSB pour 40 euro).
– Nettoyé le fût alimentaire
– Commencé à nettoyer le pouzzolane.

On a bien nettoyé le fût alimentaire, car il est destiné à recevoir les poissons, il faut donc qu’il soit propre au maximum histoire de ne pas polluer l’eau.

Quand on vous dit que l’eau était TRÈS sale !
l’étagère qui va accueillir le système et le fût alimentaire blanc qui va accueillir les poissons.
Après 5 nettoyage, l’eau commence à être plus claire, enfin.
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Lancement du projet d’aquaponie

Nous avons lancé un projet d’aquaponie au Thilab, et nous nous proposons de vous présenter les avancées de notre système, et de vous faire découvrir le projet au fur et à mesure.

Mais pour commencer : Qu’est ce que l’aquaponie ?

Il s’agit d’une forme d’aquaculture qui vise à établir une symbiose dans un système quasi fermé où les déjections des poissons servent d’engrais aux plantes cultivées hors-sol.
C’est donc assez simple : des poissons, des bacs, un circuit pour faire circuler l’eau et des plantes.
Mais cela reste aussi un peu compliqué, car il faut établir une symbiose dans ce système et tout faire pour permettre aux bactéries de s’installer durablement dans le système. Cette partie est vitale, car les déjections des poissons ne sont en effet pas directement assimilables par les plantes.

Dans ce système, on ne fait entrer qu’une seule chose : l’alimentation des poissons.

Il faut ensuite contrôler régulièrement (chaque semaine) les variations des taux d’oxygènes, le PH, la concentration en NH4+/NH3, en NO3-(nitrates) et en NO3(nitrites), ainsi que la température de l’eau.

Le matériel

Pour notre projet d’aquaponie, nous avons acheté le matériel suivant :
– Un bac plastique de 90L servant de puisard
– Un bac de culture en plastique alimentaire
– Un fût alimentaire de 230L
– Une pompe immergée pour faire circuler l’eau
– Une lampe avec réflecteur et son alimentation pour stimuler nos plantes
– Des tuyaux pour faire circuler l’eau dans le système
– Kit de test pour tester notre eau.
– Du substrat de culture (2 sacs de 25kg de pouzzolane et 2 sacs de billes d’argile)
– Étagère métallique

Ce n’est pas du matériel mais nous allons tout de même faire l’achat de poissons rouges.

Séance 1 !

Nous avons enfin pu commencer à travailler sur le projet.

Nous avions fini nos courses pour le projet une semaine auparavant, notamment en trouvant sur le bon coin, des fûts alimentaires de 230L.
Idéal pour nos poissons !

Durant cette première séance, nous avons notamment :
– Monté l’étagère qui nous servira de support pour le projet (achetée en GSB pour 40 euro).
– Nettoyé le fût alimentaire
– Commencé à nettoyer le pouzzolane.

On a bien nettoyé le fût alimentaire, car il est destiné à recevoir les poissons, il faut donc qu’il soit propre au maximum histoire de ne pas polluer l’eau.

Quand on vous dit que l'eau était TRÈS sale !

Quand on vous dit que l’eau était TRÈS sale !

l'étagère qui va accueillir le système et le fût alimentaire blanc qui va accueillir les poissons.

l’étagère qui va accueillir le système et le fût alimentaire blanc qui va accueillir les poissons.

Après 5 nettoyage, l'eau commence à être plus claire, enfin.

Après 5 nettoyage, l’eau commence à être plus claire, enfin.

Pourquoi nettoyer le pouzzolane ?

Le système se doit d’être le plus neutre possible. Le substrat ne doit pas modifier le PH et ne doit pas relâcher trop d’impuretés dans l’eau (qui pourraient alors boucher les tuyaux ou la pompe). Il est donc nécessaire, avant de l’utiliser, de nettoyer le substrat. De plus, si on ne fait pas cette étape de nettoyage, les poussières et impuretés contenues dans le substrat vont rapidement s’agglomérer au fond du bac de culture, et perturber autant la circulation de l’eau que les plantes elles-mêmes.
Nous avons 2 substrat différents, du pouzzolane pour le fond et des billes d’argile pour la surface.

Le nettoyage a donc commencé par un premier sac de 25 kg de pouzzolane.
Pour ce premier essai, nous avons versé le substrat dans le bac qui nous servira de puisard plus tard, nous l’avons arrosé puis malaxé pour extraire un maximum d’impuretés.
Autant dire qu’on en a extrait un sacré paquet !
On est monté en puissance au fur et à mesure, le premier lavage étant des plus laborieux alors qu’à partir du troisième cela allait bien plus vite.
On a extrait beaucoup de saletés de ces lavages. Le premier lavage a débouché sur un verre de 40cl de boue, les suivants un peu moins, et au bout du cinquième lavage, l’eau est un peu moins foncée.

La technique utilisée n’est par contre pas la meilleure.
Il est fortement recommandé de plutôt fonctionner de la manière suivante : prenez un récipient, un sceau par exemple. Percez de nombreux petits trous au fond. Mettez votre substrat à l’intérieur, arrosez abondamment jusqu’à ce que l’eau qui s’écoule soit claire.
Cela consomme plus d’eau, mais vous fait gagner un sacré temps. Nous allons voir pour plutôt utiliser cette technique pour la suite du lavage.

Voila pour cette première séance.

 

 

 

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